Pâturages encadrés dans les hauts par les forêts naturelles et fragmentés dans les bas par l’urbanisation, jouant le rôle de zone tampon « naturelle » entre zone urbaine imperméabilisée et forêt primaire.
Des reliques naturelles de forêts de bois de couleur des hauts ou de fourrés à branle sont encore présentes ponctuellement au sein ou à proximité des pâturages au niveau de pitons (Piton Biberon), de bosquets et de ravines, talwegs, rappelant la couverture forestière originelle. Ces reliques permettent le maintien d’une faune et notamment d’oiseaux forestiers diversifiés et typique des forêts des hauts de l’Ile.
Ces lambeaux, préservés depuis plus de 20 ans d’activité pastorale servent parfois à abriter les bêtes ou de « brise vent ».
La Papangue profite de ces milieux ouverts pour y chasser.
Une utilisation historique d’espèces exotiques envahissantes pour l’activité pastorale et sylvicoles qui aujourd’hui menacent les milieux naturels et dégradent le paysage : le cassi blanc est encore utilisé comme bois de chauffe, le troène et l’Ajonc d’Europe pour borner les parcelles,…
Les lisières externes des hautes plaines pâturées limitent la propagation des espèces exotiques envahissantes dans les forêts primaires, lorsque celles-ci ne sont pas détériorées par la divagation du bétail.
Des pâturages au cœur d’une ressource en eau d’intérêt et pourtant menacée par les amendements et l’érosion des sols notamment le long des ravines et talwegs souvent défrichés.