En arrivant du nord-est par la RN 3, la plaine des Cafres apparaît nettement délimitée par le rempart de Bellevue qui domine la plaine des Palmistes. En arrivant du sud-ouest à l'inverse, sa limite est plus floue : la plaine (en fait, un plateau) se fait longuement attendre depuis Saint-Pierre et ne commence véritablement qu'après Bourg-Murat, à la hauteur de Piton Villers, là où, enfin, la cassure de pente se produit et introduit au replat. En aval de ce point, l'occupation du sol s'est déjà bien modifiée ; des pâturages émaillés de tamarins et d'ajoncs, boursouflés par les pitons caractéristiques de la plaine, prennent place à partir du bourg de Plaine-des-Cafres, un peu en-dessous de Bourg-Murat.