Atlas des paysages de La Réunion




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Caractéristiques et valeurs paysagères clés


Les pentes de La Montagne, vue aérienne schématique des reliefs (dessin Agence Folléa-Gautier, extrait de l’étude pour la valorisation des grands paysages de La Réunion, DDE 1994)cliquez pour agrandir la photo

Un massif montagneux bordé de hautes falaises littorales et incisé par de nombreuses ravines

A-pic rocheux des falaises littoralescliquez pour agrandir la photoPentes escarpées du massif à l’ouest de Saint-Deniscliquez pour agrandir la photo
La particularité des  pentes de La Montagne tient à leur profil, marqué par la présence de grandes falaises en contact direct avec le littoral  et par l'absence de plaine ou de pentes basses littorales. Le maillage des ravines, caractéristique des pentes hautes, est dense et marque fortement le paysage.

Profondeurs de la Ravine Grande Chaloupecliquez pour agrandir la photoLes pentes boisées de la Ravine Grande Chaloupecliquez pour agrandir la photo
Les grandes ravines incisent le territoire en formant des paysages grandioses que l'on traverse via la RD 41, parcourant les pentes à 500/600 m d'altitude.
  • La Ravine de la Grande Chaloupe offre un paysage intérieur saisissant que l'on découvre au détour d'un virage ; d'immenses parois boisées, aux formes dentelées liées aux différents bras de la ravine accompagnent le tracé sinueux de la RD 41.
  • Grande ravine des Lataniers : belle ravine méconnue à l'ambiance fraîche et boisée


La Ravine à Jacques et ses berges habitéescliquez pour agrandir la photo
Les ravines secondaires entaillent la partie littorale du massif et révèlent un paysage plus aride avec des lambeaux de végétation semi-sèche comprenant de nombreuses espèces rares et protégées  : ravine à Jacques, ravine Janneteau, la petite ravine des Lataniers, etc…

Ces ravines (dont principalement la ravine de la Grande Chaloupe) préservent les ultimes vestiges de la forêt semi-sèche qui s'étendent sur les bords hauts des ravines vers les plateaux. Elles constituent des zones de refuge et des axes de déplacement privilégiés pour les oiseaux marins, tout en offrant des habitats privilégiés pour les autres espèces remarquables (les oiseaux forestiers, les reptiles et l'entomofaune).
Leur l'état de conservation est globalement meilleur que les milieux qu'elles traversent. Elles constituent des couloirs d'échanges et de déplacement privilégiés (corridors biologiques) pour la faune et la flore. Elles assurent une connectivité entre différents étages de végétation et donc différents types d'habitats, ce qui contribue fortement à rehausser la diversité écologique de ce secteur et participe à la conservation de certaines espèces remarquables (connexion entre des sous-populations, voire des individus isolés).

Ces ravines sont aujourd'hui envahies par de nombreuses espèces exotiques envahissantes dont la liane Papillon très problématique et colonisant principalement les versant est (ubac) des ravines étouffant et homogénéisant la végétation.

Pitons de la Montagne depuis le Coloradocliquez pour agrandir la photo
Des pitons discrets émaillent le territoire : piton de Saint-Bernard à la crête urbanisée, Piton trésor urbanisé, Piton de ravine à Malheur (terrain de Motocross), Piton d'Orange (boisé)…

Sur la planèze du village de la Montagne, les ravines nombreuses mais peu profondes ont créé une trame boisée dans laquelle les quartiers ont pris place, révélant ainsi le cadre boisé des ravines. Vers l'Ouest, au-delà de la Grande Ravine et du bras Piton, les ravines plus profondes ont freiné l'urbanisation, concentrée en de plus modestes villages (Plaine d'Affouches, Saint-Bernard…)


La Ravine Grande Chaloupe, creuset grandiose naturel et culturel

Passage frais le long des parois plus humides de la ravinecliquez pour agrandir la photoRelief escarpé de la Ravine Grande Chaloupecliquez pour agrandir la photo

Passage de la RD 41 dans les parois de la Ravine  cliquez pour agrandir la photoPoint d’arrêt évocateur cliquez pour agrandir la photo

Perspective de la ravine vers le littoral cliquez pour agrandir la photoLa RD 41 et les replis de la Ravine Grande Chaloupecliquez pour agrandir la photo

Paysage de forêt dégradé aux abords de la RD 41 vers Îlet à Malheurcliquez pour agrandir la photoVégétation sèche et ravinement des talus  à l’approche de Ravine à Malheurcliquez pour agrandir la photo
La ravine Grande Chaloupe présente une échelle de paysage toute autre.

Depuis la RD 41, paysage d'une grande beauté formé par des parois verticales, veloutées et boisées ainsi qu'une atmosphère sombre et fermée des replis des ravines, alternant avec les rebords lumineux des berges ensoleillées. Points de vues rares et étroits sur les parois vertigineuses, bordées de plantes endémiques …. Percées spectaculaires vers le littoral, soulignant la grandeur, la largeur et la profondeur de la Ravine. Paysage sec à la sortie de la ravine en direction de Ravine à Malheur.

Sur le littoral, la ravine forme une large échancrure, suggérant la végétation dense de ses entrailles et les paysages secs de savane. Le village, composé de quelques cases dispersées et d'un patrimoine exceptionnel (lazaret, l'ancienne gare…), est accessible par la voie littorale (RN 1) ou le chemin des Anglais.

Cette ravine conserve de nombreuses reliques plus ou moins bien conservées de forêt semi-sèche et forme le principal massif naturel de ce secteur qui soit continu avec les milieux de plus haute altitude (notion de corridor écologique) dont la forêt sèche et mégatherme et les forêts de moyenne et haute altitude de la Plaine d'Affouches. Elle possède également des sites de nidification des puffins et Paille en queue et est un axe de migration du Pétrel de Barrau.

La Grande Ravine des Lataniers, verdoyante et isolée

La perspective sur les remparts cliquez pour agrandir la photoCadre boisé et frais du cheminementcliquez pour agrandir la photo

Large ouverture sur le paysage verdoyant de la Grande Ravine des Latanierscliquez pour agrandir la photo
Paysage préservé et isolé formé par cette large ravine, aux remparts boisés et à l'accès presque confidentiel. En quittant un quartier d'habitat, la voie sillonne dans l'ambiance fraîche et pittoresque des boisements denses et des vergers de manguiers occupant le fond de la ravine. L'ambiance luxuriante des plantations et les cases éparses évoquent des images de La Réunion « lontan».

Les falaises et pentes sèches bordant le massif

Les falaises abruptes et la végétation colonisant les filetscliquez pour agrandir la photoImposantes falaises le long de la routecliquez pour agrandir la photo
Sur le littoral, une alternance de falaises quasi verticales, désormais en bonne partie recouvertes d'une cotte de maille (filets de protection) et d'une végétation « pionnière », et des pentes moins raides et verdoyantes. La ravine de la Grande Chaloupe forme une ouverture et un événement marquant du parcours littoral. La route en corniche, voie littorale créée au pied des hautes falaises incisées de ravines, offre en période de fortes pluies le spectacle court, mais impressionnant des cascades ruisselantes et des vagues déchaînées sur le littoral. Immensité de l'océan offerte au regard et perspective fermée par les falaises depuis la voie littorale. Cette falaise constitue un écosystème unique pour le Sud-Ouest de l'Océan Indien du fait de son peuplement biologique très original. Elle présente des habitats naturels endémiques à fort enjeux dont : la végétation indigène de falaise à Bois de Paille en Queue, habitat unique à La Réunion, voire dans l'Océan Indien, reliques de forêt tropicale semi-sèche présentes essentiellement au niveau des ravines et rives supérieures de falaise et enfin habitat essentiel pour la faune patrimoniale dont le Paille en queue et le Puffins qui y nichent.

Abords boisés de la RD 41 dans les rampescliquez pour agrandir la photoSinuosités de la route dans les remparts boiséscliquez pour agrandir la photo

Les pentes basses du rempart vers Saint-Deniscliquez pour agrandir la photoLe belvédère des Trois Bancs cliquez pour agrandir la photo
L’Est du massif de La Montagne, couvert de  savanes sèches herbacées et arbustives, et régulièrement exposé aux incendies dévastateurs, ferme la perspective de Saint-Denis vers l’ouest. Rampes de montagnes soulignées d’un muret bas libérant des vues sur Saint-Denis et l’Est ; flamboyants et jacarandas jalonnant le parcours de leur floraison estivale et réguliers points de vue aménagés : les Trois Bancs, les Canons…

De fragiles et grandes étendues de savane

Paysage ouvert de savane sur le littoralcliquez pour agrandir la photo
Grands territoires de savane à l’ouest de la Grande Chaloupecliquez pour agrandir la photoSavane bordant les zones boisées et agricoles de Plateaux Couillouxcliquez pour agrandir la photo
En amont des falaises littorales, se déroulent de larges étendues de savanes rases et herbacées mettant en scène les hauteurs de La Plaine d'Affouches. De rares bosquets offrent une ombre rafraîchissante au randonneur qui emprunte le sentier du chemin des Anglais. Des belvédères privilégiés et vertigineux en bords de falaises ponctuent le sentier pavé avec  des points de vue sur le littoral et le Port…
Les planèzes entre ravines sont composées de savanes sèches herbacées à arborées qui ont tendance à se refermer (fourrés arbustifs et arborés) si le pâturage et les incendies ne s'en mêlent pas. Ces espaces recèlent encore des stations végétales rares et sont des espaces de chasse et de nidification pour la Papangue très présente à ce niveau. L'oiseau blanc et autres cailles pays sont également présents.
Le maintien d'une continuité d'espaces naturels entre les falaises littorales et les ravines, permet d'assurer le brassage génétique nécessaire entre les pieds d'espèces végétales rares et la circulation des espèces animales.

Des pentes forestières

Le massif forestier de la Plaine d’Affouches en continuité avec la forêt semi-sèche des bas encore préservée dans les ravines dont la Grande Chaloupe et à moindre mesure, la ravine à Malheur et les ravines Lataniers, rejoint et s’étend sur les massifs forestiers de la Roche écrite et de la Plaine des Chicots, ex réserve naturelle aujourd’hui intégrée au cœur du Parc National. La Plaine d’Affouches est représentée par un étagement de formations naturelles bien conservées allant de la forêt tropicale humide de basse et moyenne altitude typique des milieux tropicaux avec une densité et une richesse importante et une abondance d’épiphytes, aux fourrés éricoïdes des hauts en passant par la forêt tropicale de montagne baignée dans les nuages, la forêt à Tamarin et Calumet et les fourrés à Pandanus des hauts.
Ces trois massifs forestiers constituent le dernier habitat de l’Echenilleur de La Réunion ou Tuit-tuit (Coracina newtoni), passereau endémique de l’Île. Le lézard vert des Hauts est également présent ainsi que le cortège faunistique commun aux milieux conservés de l’île.
Ce massif présente également en partie haute un boisement de Cryptomerias situé sur l'ancienne concession Arnoux où sont encore présents des vestiges d'alambic témoignant de la période des grands défrichements pour la culture du Géranium.


Des paysages agricoles et boisés

Route de campagne à Plateaux Couillouxcliquez pour agrandir la photoChemins d’exploitation entre boisement et habitatcliquez pour agrandir la photo

Cultures maraîchères  en bord de voiecliquez pour agrandir la photoAmbiance agricole des cheminsAmbiance agricole des cheminscliquez pour agrandir la photo
Des pentes de Plateaux Couilloux formant un paysage agricole boisé et ondulé par le passage des ravines. Les parcelles de petites cultures (canne fourragère, …) et de maraîchage s’accompagnent d’un habitat formé de hameaux ou d’installations agricoles : serres, petit hangar d’élevage avicole, silo et retenue collinaire…
L’ensemble offre depuis les chemins souvent bordés de haies, des ambiances boisées et rurales menant parfois à un habitat précaire, isolé en bord de ravine. Dans les hauts de Ravine à Malheur, des installations d’élevage sont visibles sur les pentes forestières.


Des sites patrimoniaux de grand intérêt

Commerces de proximité dans l’enclos de la Léproseriecliquez pour agrandir la photoLa chapelle, point d’orgue du jardin intérieur et la colline de Saint-Bernard en arrière plancliquez pour agrandir la photo
La Montagne, autrefois isolée, a servi de site de « quarantaine », dont il reste aujourd'hui de remarquables vestiges.
  • Léproserie de Saint-Bernard, installée en 1856, et gérée par le  Père Rimbault, connu pour son intérêt pour les plantes médicinales. La construction, adossée à la colline boisée de Saint-Bernard, forme un ensemble de longères organisées autour d'un atrium. Les commerces de proximité regroupés autour d'un îlot vert central représentent la centralité commerciale du village.
  • L'îlet à Guillaume comprend les vestiges d'un ancien pénitencier implanté vers 1863. Îlet  installé sur un replat des remparts de la rivière Saint-Denis, encore isolé aujourd'hui. Le sentier et le site peu fréquentés constituent des lieux remarquables évoquant l'histoire du lieu.


Perspective de la Ravine Grande Chaloupe depuis le villagecliquez pour agrandir la photo
L’ancien chemin de fer et la garecliquez pour agrandir la photo

Le lazaret en cours de réhabilitationcliquez pour agrandir la photoDépart du Sentier des Anglaiscliquez pour agrandir la photo
  • Le village de la Grande Chaloupe : remarquable échancrure de la ravine mise en scène par le village et son patrimoine exceptionnel implantés au pied des remparts de la ravine Grande Chaloupe. Lieu de mémoire exceptionnel représenté par le lazaret, en cours de réhabilitation, lieu de « quarantaine » des engagés arrivant sur l’île, le tracé du Chemin de Fer Réunionnais (CFR) et l’ancienne gare, le passage du Chemin des Anglais… Le sous-bois formé ponctuellement par la végétation sèche souligne le caractère pittoresque du site.

Des espaces de nature d’une grande diversité

Une aire de jeux  intégrée au cadre boisé du parccliquez pour agrandir la photoVue sur l’avancée de la station Météorologique et la voie périphérique du parc  cliquez pour agrandir la photo
Des espaces de nature nombreux sur le massif offrant une diversité de milieux et de paysage.

Le parc du Colorado situé sur les hauts en bordure de la Rivière Saint-Denis forme le plus grand parc de Saint-Denis, regroupant des activités sportives et de détente (golf, tennis, aires de jeux, sentiers de randonnées…)  et bénéficiant du climat frais des hauts. Paysages boisés grandioses ouverts sur la Rivière Saint-Denis et sur le littoral et le Port. Ecrin boisé de multiples plantes endémiques récemment plantées autour de l'aire de jeux et des sites de pique-nique, continuité avec les sentiers de randonnées de La Plaine d'Affouches et d'îlet à Guillaume.


Piste forestière de La Plaine d’Affouchescliquez pour agrandir la photoEmbranchement de la piste depuis la RD 41cliquez pour agrandir la photo
La Route Forestière de la Plaine d'Affouches permet d’accéder à ce massif. Elle présente de nombreux emplacements de pique-nique et des points de vue sur la rivière Saint-Denis et sert de point de départ de randonnée. L’"ancêtre" de cette route forestière est le fameux sentier muletier que M.Arnoux s'était engagé à ouvrir en acceptant la concession située au niveau des boisements de Cryptomeria actuels. Cette réalisation fut difficile à réaliser notamment lors du passage en flanc de rempart (zone actuellement friable) comme le raconte en 1875 l'un des frères du Saint Esprit, installé à l'Îlet à Guillaume : "Tout près de l'illette, dans la Plaine d'Affouches, nos voisins qui s'occupent aussi à des travaux de routes ont eu, comme nous, des malheurs à déplorer. Un de leurs travailleurs a été tué par un éclat de mine, et son corps lancé sur un tas de pierres, où il est resté gisant ...". Ce chemin fut ensuite élargi et aménagé par l'ONF pour devenir la Route Forestière n°1bis. Actuellement, cette route n'est plus praticable, et a été remplacée par la Route Forestière actuelle de la Plaine d'Affouches (RF 20), décidée en 1980.
Les sentiers pédestres de la plaine d’Affouche : le sentier de la plaine d’Affouches, dont une variante rejoint aujourd’hui la route forestière après la portion à risque ou continuant en direction de la Plaine des Fougères pour rejoindre la variante du GR R2 allant vers l’Ouest en direction de Dos d’Âne et vers l’Est à la Plaine des Chicots. Le sentier des Lataniers, rejoint quant à lui le Piton Ravine à Marquet puis Dos d’Âne. Par ailleurs, une variante du GR R2 partant de la route de la Montagne au lieu dit le Quinzième, passant par la fenêtre puis l’Îlet à Guillaume en contrebas de la zone d’étude permet également de rejoindre la route forestière de la Plaine d’Affouches dans sa partie haute et de rejoindre comme évoqué ci-dessus, le sentier de la Plaine d’Affouches et donc Dos d’Âne. Toutefois, ce sentier est actuellement fermé.

Sentier des Anglais et anciens pavages de pierres de basaltecliquez pour agrandir la photoSentier des Anglais et pavages en bon étatcliquez pour agrandir la photo
Le sentier du Cap des Anglais, sentier du Lazaret ou chemin des Anglais remarquable sentier avec des parties pavées préservées, traversant la savane sèche en corniche du littoral, et liant La Possession à Saint-Bernard par la Grande Chaloupe.

Un cadre végétal très présent et une centralité affirmée au bourg du 8ème

La place de l’église et ses beaux arbres au port étalécliquez pour agrandir la photoJardins luxuriants en bord de RD 41 à l’entrée du villagecliquez pour agrandir la photo

Ambiance jardin de la voiecliquez pour agrandir la photo
Cadre boisé des nombreuses ravines formant la trame arborée des quartiers. Dès l’entrée du village du 8ème,  l’église et ses grands arbres qualifient l’ambiance végétale du quartier, affirmant le cadre agréable et luxuriant des nombreux jardins débordant sur les voies.

Un recalibrage de voie faisant évoluer l’ambiance autrefois végétalecliquez pour agrandir la photoTrottoirs et jardins participant à l’ambiance de la ruecliquez pour agrandir la photo

Des superbes jardins sur les falaises littorales cliquez pour agrandir la photoJardins luxuriants sur de vastes parcellescliquez pour agrandir la photo

Opération de densification ignorant le rapport paysager au site et au quartiercliquez pour agrandir la photo
Planèze de la montagne formée de pentes douces favorables à l'urbanisation. Habitat développé de part et d'autre des deux voies structurantes du massif  (la RD 41 et le chemin de Ruisseau Blanc) en un tissu de grandes parcelles jardinées constituant avec les ravines, l'écrin arboré des quartiers. Une tendance à l'étalement urbain vers le Nord sur les falaises littorales à Cap Bernard et Moulin Cader, et à la création de nouveaux lotissements denses, aux parcelles étroites, ignorant le lien avec le site et ses lisières arborées.

Les jardins aux terrasses dénivelées et les haies de bambous bordant la RD 41 s'effacent au profit d'aménagements en faveur de la route : murs de pierre remplaçant les lisières plantées, stationnements et  recalibrage des voies, giratoires.

La mairie le long de la RD 41cliquez pour agrandir la photoCommerces formalisant la centralité du village, cliquez pour agrandir la photo
Malgré la pente, une centralité s’est organisée regroupant dans un périmètre réduit les écoles, les services (mairie, gendarmerie, pompiers...) et les commerces de proximité au bourg du 8ème.  

Des centralités secondaires à Ruisseau Blanc et Saint-Bernard

Trame boisée autour des quartiers d’habitat  au village de Ruisseau Blanccliquez pour agrandir la photoCommerces à l’architecture plus hétéroclite à Ruisseau Blanccliquez pour agrandir la photo
A Ruisseau Blanc, petit bourg proche du 8ème, une centralité s'est organisée autour de quelques commerces, des écoles et des logements collectifs. Au-delà, s'étalent les quartiers d'habitat dans des écrins de verdure.

Habitat épars sur les pentes de Saint-Bernardcliquez pour agrandir la photoLa crête urbanisée de la ZAC de Saint-Bernard depuis Ruisseau Blanccliquez pour agrandir la photo

Habitat de la ZAC, depuis le pied de la collinecliquez pour agrandir la photo
A Saint-Bernard, l’urbanisation s’est développée autour du village historique, formé de l’ancienne léproserie (commerces) et le long de la voie principale.(mairie, école, église…). Quartier de la ZAC Saint-Bernard, à la crête urbanisée très visible.  

Des bourgs étalés et un habitat spontané en bord de voie

Une voie bordée de cases et jardins luxuriantscliquez pour agrandir la photo
Au-delà du  village de La Montagne, l’urbanisation plus étalée se fond dans une cadre rural marqué offrant parfois de remarquables ambiances végétales ou boisées.

Habitat sur pente, le long de la RD 41cliquez pour agrandir la photoL’école de La Plaine d’Affouches en contrebas et suggérée par les aménagements routiers de sécuritécliquez pour agrandir la photo

Un habitat discrètement enfoui dans la végétationcliquez pour agrandir la photoDes petits commerces de proximité, points de rencontre privilégiéscliquez pour agrandir la photo
Le long de la RD 41, au-delà du passage de la Grande Ravine, se succèdent des petites cases en chapelet entourées de leur jardin et parfois cachées dans un écrin boisé. La Ravine Grande Chaloupe forme la limite de ce paysage habité. La centralité est souvent représentée par un ou deux commerces, en bord de voie sans aménagements de sécurité pour les circulations douces 

Ambiance végétale des quartiers des pentes hautes à Ravine à Malheurcliquez pour agrandir la photoUn habitat qui se densifie bien au-delà de la RD 41cliquez pour agrandir la photo

Lotissements denses et hauts murs à l’approche de La Possessioncliquez pour agrandir la photo
Sur les pentes de Ravine à Malheur, l’habitat de petites cases se densifie au fur et à mesure de la proximité de La Possession. Les quartiers s’étalent vers la corniche et les hauts pour devenir des lotissements structurés et denses sur les basses pentes proches du littoral.

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